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Pour un bâtiment relativement jeune par rapport à l’histoire de l’architecture, pourquoi et que faut-il conserver ? C’est ce que

nous avons demandé à Michael Adlerstein, député secrétaire général pour la rénovation de l’ONU.

M-E Lacasse : Pouvez-vous détailler les principaux problèmes rencontrés avec le Siège ?

Michael Adlerstein :

Oh, ils sont très nombreux ! Le bâtiment était déjà vétuste en 1962 en termes de protection des employés,

des visiteurs et des diplomates. Les normes de sécurité incendie exigent de nouvelles alarmes, plus performantes. Les murs sont

remplis d’amiante, les systèmes de chauffage et de ventilation ne correspondent plus aux standards d’aujourd’hui. Le bâtiment

n’était pas du tout écologique, le système de sécurité n’était plus de qualité, les vitrages laissaient passer beaucoup d’air… Les

travaux nous permettront d’économiser plus de 50% de notre facture d’électricité. Aussi, il est évident qu’il faut mettre à niveau

le plan de défense du bâtiment contre des éventuelles attaques terroristes. C’est une de nos priorités.

M-E Lacasse : Pourquoi commencer ces travaux seulement maintenant ?

M. Adlerstein :

Les problèmes sont connus depuis des années, cela doit faire au moins dix ans que nous sommes en

pourparlers. Mais les procédures sont lentes à l’ONU et c’est seulement depuis trois ans que nous avons le feu vert pour

commencer les travaux.